
Tisser l’invisible
Je ne presse rien. Je m’approche comme on s’approche d’une étoffe rare.Je tends l’oreille, les mains, le cœur. Parfois même je renifle, je sens. Je prends la mesure de ce qui se dit… et de ce qui se tait.Je lis les plis, les tensions, les fils tirés par le passé. Au